Poème minute du concert du 4 août 2012, à Saint-Chamant, en Corrèze.
« Saint-Chamant, T’es Chanmé ! »
Peut-être, je m’y prends mal, Saint-Chamant pour vanter tes chances,
pour remercier les âmes de Chamant d’être venu ici écouter mes chansons. T
el un prince charmant ; pour draguer, je devrais ainsi plutôt m’exprimer :
« Saint-Chamant ; tes chemins, tes vallées endimanchées, tes champs d’blé, ton chez toi, tes cheminées.
Tout ça m’a touché, Saint-Chamant, enchantée »
T’es charmant certes mais tu ne me feras pas chanter, enfin, en tout cas, pas déchanter, ni désanchantée.
Pourvu que tu n’aies pas trouver mon chant moche.
Pourvu que tu ne m’appelles pas « truc-muche » ou « machine ».
Pourvu que dans vos chambres, vous chantiez des mêches de mes chansons, de manière machinale.
Ce serait « chanmé » que ça sorte de vos bouches, vous parents, vous enfants.
Pourvu que je ne m’y sois pas pris comme un manche, comme un mioche, comme une tache, comme une tanche, Saint Chamant, pour te dire que je me suis attachée.